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Les andes en roue libre

Copa-La Paz 24-25 nov

  Nous quittons Copacabana en commencant la journee par une grimpette pour franchir un col a 4200m. Nous nous retrouvons ainsi dans des paysages de grandes collines arrondies aux couleurs ocre-jaune.


  Plus loin nous revoyons apparaitre le lac, et roulons sur une route nouvellement aspaletee, un vrai bonheur! Durant tout le trajet la route domine la bordure du lac et nous offre de superbes vues. Nous sommes ravis de ces paysages et du peu de circulation. Nous avons la route pour nous tout seul!


  42km apres Copacabana, la route plonge vers le lac et au bout de la presqu'île nous devons prendre un bac pour passer sur l'autre rive. Il est marrant de voir les bus traverser sur des coquilles de noix...!

  De ce cote du lac les paysages sont differents. Ceux-ci sont bien plus cultives, et nous offrent de nouveaux contrastes de couleurs.



  En fin de parcours a l'extremite du lac nous appercevons, malheureusement dans les nuages, les sommets enneiges de la cordillera Real. Apres 95 km nous nous arretons dans un village fantome ou nous denichons un hebergement miteux chez l'habitant.  Au vue de l'apect de l'unique restaurant du village nous preferons allumer notre rechaud a essence sur le parquet de notre chambre...

  Apres un reveil crasseux et donc difficile, nous demarrons au aurores pour pedaler sous le soleil matinal qui eclaire la chaine de la Cordillera Real. L'ensemble est grandiose et nous passons un grand moment sur le bord de la route a contempler les montagnes.


   Malheureusement le beau temps du matin nous abandonne rapidement. A 10h, alors que nous arrivons a El Alto, banlieue peu securite de la Paz, un orage gronde. Malgre les premieres gouttes de pluie ces lieux ne nous incitent pas a nous arreter pour nous abriter. Tout n'est plus que boue et pollution aux abords de la capitale...


  Sous la pluie battante, nous entammons sur l'autoroute, la descente depuis l'altiplano vers la cuvette dans laquelle se trouve La Paz. La vue sur la ville est surprenante.


  Nous arrivons, transits de froid, et degoulinants, a  la porte du guest house sous les yeux surpris du sympathique proprietaire. Quel bonheur de pouvoir se glisser sous une douche brulante dans un lieu au confort que nous n'avons pas connu depuis longtemps. La chaleur humaine des proprietaires nous reconforte tout autant.
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